«Il n’y a pas si longtemps, vagabondage et mendicité représentaient un délit. Jusqu’à récemment aussi, seule l’Église assistait les gens de la rue, par ses œuvres sociales. Le bénévolat existe toujours, mais l’aide s’est professionnalisée. Le réseau communautaire a pris le relais, la justice sociale venant renforcer la compassion», écrit Michel Dongois dans le plus récent numéro de la revue Notre-Dame du Cap. Le journaliste signe un texte de trois pages intitulé Itinérance: des réfugiés dans leur propre pays.
Commentaires fermées.
Mario B 12 janvier 2014
J'aime le titre de cet article: "Des refugiés dans leur propre pays". Ce doit être comme ça qu'on se sent quand on est dans la rue.
C'est aussi dire à quel point un titre qui dresse un paradoxe est accrocheur. Le titre: si important et si malmené. Il vient souvent à la fin de l'écriture – dans mon cas -, mais comme la fatigue et les délais sont bien présents, on ne prend pas toujours le soin de bien le choisir. Et les lecteurs, faute d'un titre fait saliver, provoque ou surprend, pourraient malheureusement passer à côté d'un trésor.
Mario Bard
François Gloutnay 13 janvier 2014
Tu as raison Mario. C'est parfois difficile pour un journaliste ou rédacteur de mettre le doigt sur les bons mots, le bon concept, quand il s'agit de titrer son propre article. Si on le fait soi-même, mieux vaut laisser du temps couler entre la rédaction et le titrage. Se relire comme si on lisait le texte d'un autre. C'est pourquoi cela doit être, de préférence, une prérogative de la personne qui exerce la fonction d'édition, en tenant compte bien sûr des propositions de l'auteur. Dans ce cas-ci, c'est une expression forte utilisée par un des intervenants dans l'article et retenue par le journaliste qui m'a donné le titre. Merci de le relever comme un bon coup!