Pastorale-Québec a 125 ans, rappelle René Tessier, rédacteur en chef de la revue dans le numéro de décembre. «C’est le 16 août 1888 que fut fondée par l’abbé Léon Provancher, curé de Cap-Rouge, La semaine religieuse de Québec». En 1965, la revue opte pour un nouveau nom, soit Église de Québec, jusqu’en janvier 1971. Elle adopte alors son titre actuel, Pastorale-Québec. Le père Paul Desaulniers, président de l’ACPC de 1969 à 1972 et de 1976 à 1977, fut le premier secrétaire à la rédaction de Pastorale-Québec. 

«Au 100e anniversaire de la revue en 1988, le père François Thibodeau, nouveau secrétaire à la rédaction, écrivait que ses artisans souhaitaient contribuer encore à l’annonce de la Bonne Nouvelle aux gens de chez nous et à la formation de bons ouvriers de l’Évangile.»

«L’évolution de l’Église et de la société québécoise suscitent constamment de nouvelles interrogations, justifient de nouveaux dossiers», écrit l’actuel rédacteur en chef. «Avec une baisse marquée des effectifs pastoraux, on a vu une diminution des collaborations externes. À la vérité, le rédacteur actuel préfère souvent écrire lui-même – quand il n’y est pas contraint par un abandon – plutôt que chercher désespérément une collaboration introuvable dans le peu de temps dont nous disposons. On recourt parfois, plus qu’auparavant, à des pigistes pour des reportages».

«Malgré la concurrence des médias électroniques et informatiques beaucoup plus rapides que nous, nous croyons que la revue de l’Église de Québec a encore pleinement sa raison d’être dans un avenir prévisible.» Confiant, René Tessier, en poste depuis 2002, estime qu’«à l’instar des autres médias traditionnels, qui se sont adaptés sans jamais disparaître, la presse écrite religieuse peut répondre encore aux mêmes besoins d’analyse, d’approfondissement et d’information fouillée».