Chroniqueur à La Revue Sainte Anne, Réjean Bernier explique, dans le dernier numéro, qu’il lui arrive de rédiger ses textes au restaurant. «J’avais les yeux rivés sur l’écran de mon ordinateur. Malgré mon déjeuner terminé, la gentille serveuse continuait à réchauffer mon café. J’espérais qu’il puisse me stimuler l’esprit pour la rédaction de cette chronique, mais sans succès. C’était le syndrome de l’écran blanc! Mon épouse m’avait suggéré le thème de la laïcité ou celui des soins de fin de vie, mais rien de ce que j’écrivais ne me satisfaisait», confie-t-il.

«C’est alors qu’un aîné accompagné de son épouse vint me questionner sur les prouesses de mon ordinateur portable. Assis à la table voisine, ce couple avait retenu mon attention par leur communication enjouée et leur bienveillance mutuelle. Eux s’émerveillaient devant ma technologie. Moi, ce sont eux qui m’émerveillaient.» Le sujet de sa chronique d’octobre est trouvé. Elle sera consacrée à Colette et Gilles, «un couple qui fait tourner la tête des gens sur leur passage».