«Le style du pape François diffère de celui de ses prédécesseurs: une présence simple, qui semble ne pas vouloir s’embarrasser des dentelles», commente le théologien Marc Pelchat. Interrogé par René Tessier au lendemain de l’élection du nouveau pape, il ajoute, dans Pastorale-Québec, qu’«on peut s’attendre à ce que le protocole soit simplifié et la collégialité épiscopale davantage favorisée. Certes, Jose Mario Bergoglio est de nature un homme réservé, de peu de paroles. Nous n’avons pas nécessairement besoin d’un pape flamboyant, qui se prononcerait sur tout». L’universitaire ajoute que «peut-être allons-nous enfin sortir de ces éternelles questions qui tuent (avortement, euthanasie, mariage des conjoints de même sexe…) pour parler un peu plus de justice sociale et d’ouverture aux personnes, ce dont l’Église se préoccupait davantage sous les papes Jean XXIII et Paul VI».