Le numéro 160 de
Présence magazine vient d’arriver chez les abonnés. C’est la fin de cette publication, a-t-on inscrit sur la couverture. «Vingt ans d’une publication ouverte, libre et variée, avec un regard spirituel et éthique sur l’actualité d’ici et d’ailleurs. Vingt ans de pratique journalistique avec des ressources humaines modestes mais talentueuses. Une présence unique et originale qui manquera à la presse religieuse et culturelle du Québec», ajoute Gilles Leblanc
en éditorial.
Il salue ses prédécesseurs et ses collègues. «Depuis le lancement en 1992, deux directeurs m’ont précédé: Louis Lesage (1992-1994) et Jean-Claude Breton (1994-2005). Des inconditionnels de Présence qui y sont demeurés actifs au niveau de l’administration et de la rédaction. Il faut rappeler ici la tâche colossale accomplie par Marie-Thérèse Guilbault (1992-2006) comme rédactrice en chef. Je ne puis passer sous silence le rôle indispensable joué par Manon Allard (1994-2008) et Chantal Gagnon (2008-2012), préposées à l’administration, aux abonnements et à la publicité. Ma reconnaissance va également à notre créatif et dévoué infographe Lan Lephan (1997-2012) qui a mis en pages le contenu et les illustrations du magazine. Merci aussi à notre imprimeur Litho Mille-Îles pour la qualité du produit et pour le prix hors compétition de ses services professionnels.»
Il souligne aussi ceux qui l’on épaulé au conseil d’administration et au comité de rédaction et mentionne notamment le nom de Denis Gagnon, ex-président de l’ACPC.
On a rapporté,
plus tôt cette semaine, les propos de Louis Lesage, actuel président du conseil d’administration, voulant que Bayard Canada ait réfléchi à l’éventuelle acquisition de
Présence magazine. Dans un message aux lecteurs et lectrices, il indique aussi que, «comme observateur pendant plusieurs années, à titre de journaliste de l’évolution du fait religieux au Québec, je suis convaincu de la nécessité d’une information religieuse de qualité professionnelle, qui soit attentive à ce qui se passe, soucieuse de comprendre les grands enjeux et libre de développer une ligne éditoriale audacieuse et rafraîchissante.
Il faut quelque chose d’autre, ce furent les premiers mots que m’adressa le père Benoît Lacroix en apprenant la fin de la publication. Je crois, que malgré son
jeune âge, il a encore une fois, profondément raison.»
Il termine
son texte en rendant hommage à Gilles Leblanc, directeur et rédacteur en chef, «qui avec courage, détermination et compétence n’a pas baissé les bras et a maintenu le cap. Gilles agissait aussi comme rédacteur en chef de la publication laquelle s’est mérité depuis sa fondation en 1992 dix-sept prix d’excellence de l’Association canadienne des périodiques catholiques (ACPC).»
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