«La joie de la Résurrection pourra-t-elle être parfaite tant que l’injustice et la violence feront leur ravage quelque part? Notre carême pourra-t-il seulement se conclure tant qu’une foule de gens et des populations entières resteront condamnés à un carême, voire à un calvaire sans fin? Pouvons-nous être chrétiens sans nous préoccuper notamment de cette statistique insoutenable: un milliard de personnes souffrent de la faim aujourd’hui?» Ces questions sont lancées par Jacques Lison dans l’éditorial qu’il signe dans le Prions en Église d’avril. Il invite les lecteurs et lectrices à «contribuer à la collecte Carême de partage, qui aura lieu cette année le dimanche 10 avril» car «le partage et la solidarité internationale sont aussi une façon de vivre le christianisme. Toute action en faveur du développement, voire tout combat contre l’injustice, est un acte profondément religieux».