À 97 ans, le jésuite Georges-Étienne Beauregard est toujours en service en mer de Chine: «En 1947, j’arrivais à Pékin. Lors de ma première sortie sur la rue, un pédicab – un taxi tiré par un homme – me dépasse et, tout de suite après, son passager crie à l’«homme-cheval» Lao la! Arrête ici!» Alors, le pauvre «pédicabiste», épuisé, tombe face à terre, vomissant du sang, puis demeure inerte sur le sol. Les passants s’approchent et bientôt les gens disent: «Poutzai la. Il n’est plus ici». Surpris, ma réaction fut de me dire «Ce milliard de Chinois qu’on disait «païens», ils croient quand même qu’en plus du corps, il y a quelque chose en l’homme que la mort ne peut atteindre!». Le missionnaire partage longuement ses réflexions à Pierre Bélanger qui les rapporte dans Le Brigand et sur le site de la publication. Cette semaine, Le Kiosque médias, une revue de presse très fréquentée et orchestrée par Claude Marcil, attire l’attention sur cette entrevue.