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samedi, 11 juillet 2009

Le Colombien: les cours ECR

Le Colombien de juin publie in extenso la lettre que Mgr Martin Veillette, président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, a remise au Député d’État des Chevaliers de Colomb, à la suite de la résolution votée par le congrès annuel de l’organisme en appui aux parents qui souhaitent exempter leurs enfants des cours ÉCR. C’est le journal Famille Québec qui avait fait connaître cet appui des Chevaliers de Colomb. La résolution, estime Mgr Veillette, «diffère passablement de la position adoptée par les évêques du Québec».

Commentaires

  • Anonyme 19 août 2009

    Tant qu'à faire, ajoutons: quand on lit l'éditorial du Colombien, on s'aperçoit que l'argument invoqué pour se rallier à la position des évêques est que les Chevaliers n'ont pas reçu assez de réponses à un sondage volontaire qu'ils avaient lancé l'hiver dernier sur la question du cours ECR. Comme il y a eu trop peu de réponses (75), les dirigeants ont décidé qu'ils n'avaient pas de raison pour se dissocier de la ligne de pensée épiscopale. Vous ne remarquez pas une lacune dans cet argumentaire?

    Eh oui! L'éditorialiste du journal Colombien et Député d'État ne dit PAS UN MOT sur la résolution adoptée ce printemps par son congrès pour réclamer la liberté de choix. Il ne parle que d'un sondage qui remonte à la saison précédente!

    Conclusion: le Député d'État se fout des congressistes désignés par ses "frères" comme de l'an 40. Les Chevaliers de la "base" sont-ils heureux de voir ainsi ignorée l'expression officielle de leurs volontés?…

  • François Delplanque 7 août 2009

    Il faudrait aussi dire

    1) Que le Colombien (les têtes dirigeantes, pas le bas peuple) a refusé de publier une réponse à la lettre de Mgr Veillette

    2) Que le Colombien n'ose pas rappeler ce qui s'est produit depuis la décision à reculons des évêques : la sortie du matériel pédagogique ECR, les premières plaintes, les sanctions contre les parents récalcitrants et les déclarations de Mgr Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique et la lettre circulaire de cette même Congrégation.

    Bref, une partialité inacceptable, un manque de volonté d'informer de manière complète et objective.

  • Anonyme 30 juillet 2009

    Vous posez trop de questions, M. Girard. Vous savez bien que les évêques aiment pas la controverse…

  • Roger Girard 13 juillet 2009

    Votre relevé des périodiques catholiques sur le cours ÉCR m’amène à me poser certaines questions. Il ne semble pas que l’Association des parents catholiques ait reçu, de son côté, une lettre des évêques pour signaler la divergence avec «la position adoptée par les évêques du Québec». Pourquoi cette différence de traitement? Par ailleurs, le Conseil d’État accepte la remarque épiscopale en délaissant la résolution votée par le Congrès provincial : sur quoi repose au juste cette belle entente entre les têtes dirigeantes? La lettre de Mgr Veillette reprend les préoccupations majeures des évêques sur cette question du programme Éthique et culture religieuse mais passe malheureusement sous silence que c’est depuis 25 ans que la paroisse se voit chargée de l’éducation de la foi (cf. Orientations pastorales. AEQ, 1983) alors que l’enseignement confessionnel de la religion était reconnu comme défini selon un cadre pédagogique prévalant pour tout programme scolaire. Le «temps de grâce» pour la vie paroissiale, remonterait donc normalement à cette période. Ne conviendrait-il pas de se demander comment l’introduction de ce nouveau programme peut représenter un «temps de grâce» pour l’ensemble des jeunes (les catholiques comme les autres), ce qui n’est pas encore assuré quand on considère la teneur proprement éducative de la structure et des contenus du programme, de même que des conditions de mise en œuvre… A-t-on raison de trouver providentiel que ce changement dans le curriculum soit l’occasion de revigorer la catéchèse paroissiale en occultant les attentes de beaucoup de parents «ordinaires» à l’égard de l’école? Pourquoi les responsables de l’Église n’ont-ils pas cherché à ouvrir le débat sur cette question en mettant en dialogue les groupes qui ont des positions divergentes (par exemple, l’Association des parents catholiques et le Centre culture et foi)? Qu’est-ce qui a fait que les évêques, en l’espace de quelques mois (soit d’octobre 2004 à mai 2005), ont cessé de demander le maintien de l’enseignement religieux confessionnel et se sont montrés disposés à accepter le nouveau régime instauré par la loi 95?

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