Le Vatican ne reconnaîtra pas les résultats des élections tenues lors du congrès mondial de l’UCIP de Sherbrooke en juin 2007. Ces élections ont porté la journaliste sud-africaine Else Strivens à la présidence de l’UCIP.

«Le Saint-Siège a confirmé pour une troisième fois sa position. Il demande, et c’est définitif, d’organiser une nouvelle élection en conformité avec le code de Droit canonique», écrit le président sortant de l’UCIP, Ismar de Oliveira Soares, dans une lettre adressée aux membres cotisants. «Le président du Conseil pontifical pour les laïcs, le cardinal Stanislaw Rylko, nous explique que « pour la formation de la volonté collégiale deux conditions sont à respecter : 1) que soit présente la majorité des ayants droit à être convoqués ; 2) que les décisions soient approuvées à la majorité des membres présents ». Dans le cas de l’assemblée de Sherbrooke, seule la deuxième condition a été remplie», ajoute-t-il.

De nombreux délégués n’ont pu participer au congrès 2007 parce que les autorités canadiennes ne leur ont pas accordé de visa d’entrée. Le congrès de 2007 a accueilli 200 personnes alors que le congrès précédent, tenu à Bangkok en Thaïlande, a reçu plus de 1000 participants et participantes.

Présidente du comité organisateur du congrès de Sherbrooke, Gaëtane Larose ne cache pas sa déception. Les élections ont été tenues «en conformité aux statuts de l’UCIP», assure-t-elle. «Comme présidente et membre du Bureau de l’UCIP, j’ai participé, deux jours avant l’assemblée générale, à une réunion où on a mis sur pied un comité d’élection. La liste des membres en règle a été vérifiée. Tout était conforme», indique l’ex-présidente de l’ACPC.