«Quant aux enfants, je n’en ai vu aucun marcher seuls dans les rues et les parcs : ils sont toujours accompagnés de leurs parents, par la crainte d’enlèvement pour le trafic d’organes», écrit Odette Laroche-Belval au terme d’une expérience humanitaire au Mexique.

«Paradoxalement j’ai vu en pleine circulation des enfants montés sur des véhicules à la carrosserie brûlante, laver les pare-brises des autos arrêtées au feu rouge pour se faire quelques pesos afin de se nourrir. J’ai vu aussi, dans une chaleur écrasante, de jeunes mamans circuler avec un bébé dans le dos et, sur les bras, de lourds articles d’artisanat à vendre aux touristes», raconte-t-elle dans la revue En communion.