«Force est de constater que plusieurs facteurs internes autant qu’externes contribuent toujours à la marginalisation et au déclin du catholicisme au Québec», estime Daniel Pellerin, responsable de la solidarité sociale au diocèse de Saint-Jean-Longueuil, dans le numéro de novembre de Prêtre et pasteur, consacré aux exigences de la justice.
«Nous en avons comme signes la difficulté des paroisses à intéresser les plus jeunes générations, la fatigue spirituelle identifiée par le pape François lui-même au sein de son personnel pastoral, l’attrition ou la disparition d’institutions telles que les communautés religieuses reconnues pour leur engagement au plan social, la plupart des facultés de théologie dans les institutions universitaires publiques, les services diocésains de pastorale sociale, l’Entraide missionnaire (après 60 ans d’activités), les Journées sociales du Québec, etc.», poursuit-il.
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René Tessier 14 décembre 2018
Difficile de ne pas être en accord avec ce constat. la spécificité de Daniel (Que j’ai bien connu jadis et que j’approuve ici entièrement), c’est qu’il constate une désaffection marquée des gens d’Église pour les initiatives liées à la justice sociale. Et ça, force est de reconnaître que ça vient de nos rangs, pas du monde extérieur à l’Église. René Tessier