«L’Église catholique est confrontée depuis des mois à la révélation de nouveaux scandales d’abus sexuels par des membres du clergé, en particulier en Australie, au Chili, aux États-Unis, en Allemagne et même au Québec. Que dire aussi des évêques qui ont camouflé l’information afin de protéger des abuseurs. Et il y a aussi toutes ces victimes qui souffrent de nombreuses conséquences à la suite d’abus sexuels. Devant de tels drames, il y a bien des raisons de se sentir choqué, révolté et déçu», écrit Mgr Pierre Goudreault, évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière dans le plus récent numéro d’Intercommunication.
Il explique qu’«un comité diocésain pour la protection des personnes mineures et vulnérables a été réactivé le 26 novembre dernier».
«Je lui ai confié deux priorités: mettre à jour le protocole diocésain contre les abus sexuels à la lumière des nouvelles directives des évêques canadiens et préparer un programme de formation continue auprès du personnel salarié en pastorale et des bénévoles», ajoute-t-il.