Dans le plus récent numéro de Parabole consacré à la beauté, Jacques Houle explique une œuvre d’art, sans doute selon lui «la plus belle, la plus douce représentation de l’Annonce faite à Marie». C’est celle de Fra Angelico, réalisée pour le couvent des Dominicains de Florence en 1437.
«Il s’agit d’une fresque, un tableau exécuté sur du mortier frais (fresco en italien). Elle est donc encore là où elle fut peinte au couvent Saint-Marc. On peut la voir en traversant d’abord une salle dont l’architecture est celle que l’Angelico a esquissée pour mettre en scène ses deux personnages», écrit-il.
«Pendant un instant on pourrait croire que Marie, se serait un jour retrouvée au couvent des Dominicains, en attente méditative, comme si le peintre l’avait croquée sur le vif. Subtile manière de parler de la proximité du mystère.»