«Aujourd’hui, la perte de culture biblique et, plus largement de culture religieuse dans laquelle baigne la liturgie accentue l’écart entre cette liturgie et les personnes qui y participent occasionnellement tout en se disant chrétiennes. L’éducation religieuse reçue, la formation à la vie chrétienne leur permettent difficilement d’habiter les langages symboliques de la liturgie et des célébrations sacramentelles», écrit Marie-Josée Poiré dans le numéro d’hiver de Vivre et célébrer.
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Daniel Laliberté 28 janvier 2019
Je souhaiterais bien sûr lire la revue et voir les liens avec le chapitre sur la participation active que j’ai moi-même ecrit dans un volume qui vient de paraître sur la réforme liturgique de Vatican II intitulé “Desirs de réforme” (PUM).
Mais je pense aussi que la participation active, annoncée comme l’élément le plus déterminant de cette réforme (SC 14) suppose une connivence entre les membres de l’assemblée et leur adhésion à la foi exprimée par les mots, gestes, symboles liturgiques.
Il ne s’agit donc pas d’abord d’une éducation liturgique, mais d’une initiation chrétienne plus globale, permettant d’entrer en liturgie avec les dispositions qui permettent d’y reconnaître la foi qui s’y dit selon ce langage propre qu’est celui de la liturgie. Revoir notamment SC 9 sur «avant la liturgie»…
René Tessier 25 janvier 2019
Entièrement d’accord, J’oserais avancer que c’est un mouvement amorcé il y a plus de 50 ans, qui s’amplifie avec le temps. Et nous n’avons guère cherché à solutionner ce problème. Quand on nous enjoint de coller davantage au texte latin, on ne règle rien, on contribue plutôt activement à la désaffection du public.