«Le mariage, civil ou religieux, est en nette perte de vitesse. Ce constat, que je fais sans aucune nostalgie, fait quand même monter en moi bien des questions», écrit Hélène Grégoire dans le plus récent numéro du Bulletin du Centre Rosalie-Cadron-Jetté.
«La première et la plus évidente: pourquoi on ne se marie plus? Et la réponse qui revient le plus souvent dans le discours populaire, c’est que le mariage, au fond, n’est qu’un contrat qui ne change rien à l’amour que deux personnes éprouvent l’une pour l’autre, à leur capacité d’acquérir ensemble une propriété, d’envisager la fiscalité comme un couple, et même d’avoir des enfants.»