«La punition a beau être au cœur de notre système de justice, pas une journée ne se passe sans que nous ayons l’impression que certaines personnes qui devraient être punies échappent à la justice – meurtriers de femmes autochtones, agresseurs sexuels, incluant des prêtres et des policiers, prédateurs financiers –, tandis que d’autres sont trop sévèrement sanctionnées – mineurs, femmes autochtones, itinérants, etc», note Catherine Caron, rédactrice en chef adjointe, dans le numéro d’avril de Relations.
«Traversé de contradictions et montrant les signes d’une incapacité de rendre justice dans plusieurs cas, notre système judiciaire nous semble ainsi souvent malade, déboussolé ; les quêtes de justice portées par les peuples autochtones et le mouvement #MoiAussi, notamment, en témoignent avec force», poursuit-elle.