«Quelques-un.e.s parmi le personnel diocésain avons eu le privilège de voir le film Grâce à Dieu lors d’une projection privée, avant sa sortie en salle», raconte Jacinthe Lafrance à la une du dernier numéro d’En communion, une publication du diocèse de Nicolet.

«Aucun.e n’en est sorti sans émotions, je dirais même sans douleur. Il faut dire que le film est décrit comme une fiction basée sur des faits réels, ces mêmes faits qui ont mené à la condamnation du cardinal Philippe Barbarin (portée en appel) pour non-dénonciation, le 7 mars dernier. Notons aussi que les personnages y sont présentés avec des nuances et dans une complexité remarquables, tant chez les victimes et les membres de leur famille, que chez les représentants d’Église qui accueillent leurs témoignages.»

«Le film Grâce à Dieu réussit, de façon très délicate et brutale à la fois, à faire saisir la responsabilité tout entière de l’Église envers la protection des mineurs et la levée d’une culture du secret. Car, dans cette affaire, ce sont des laïques qui s’allient dans la solidarité pour faire avancer les choses. Cette histoire vraie est aussi un appel pressant pour toute personne en responsabilité ecclésiale à faire oeuvre de vérité et de transparence face aux erreurs du passé, afin de bien assurer un avenir sécuritaire pour toutes et pour tous.»