«Plongez une grenouille dans l’eau chaude, elle s’échappera d’un bond. Mais plongez-la dans l’eau froide, elle s’y plaira. Augmentez alors la température de l’eau et elle s’y laissera engourdir au point de finir par mourir ébouillantée», écrit Jacques Llison dans le numéro de juillet de Prions en Église.
«Ce récit est plus une fable qu’une expérience réelle. Il met en garde contre le danger de s’habituer à une situation menaçante au point de ne pas y réagir. Al Gore l’a utilisé dans son film Une vérité qui dérange, pour illustrer le péril auquel l’humanité s’expose à force de ne pas prendre conscience du réchauffement climatique en cours. Et celui-ci n’est qu’une partie du problème. Le développement sans frein des activités humaines détruit aussi l’environnement de bien des manières, dont la déforestation, l’urbanisation galopante, le gaspillage de l’eau, la surpêche, l’émission de produits chimiques toxiques, entre autres.»