«Le scandale des abus a conduit plusieurs conférences épiscopales et congrégations religieuses à se doter de protocoles pour accueillir les dénonciations et immédiatement prévenir d’autres abus.»
Il s’agit là d’un «geste nécessaire, mais insuffisant», estime Marcel Poirier, supérieur provincial des Augustins d’Amérique du Nord, dans le plus récent numéro de Rencontre.
«Cette crise révèle des failles institutionnelles: centralisation excessive, réflexe de protéger l’institution plutôt que les victimes, loi du silence, absence d’imputabilité de la hiérarchie et un droit canonique qui qualifie juridiquement les actes de l’agresseur, sans s’attacher au sort des victimes.»