«Comme pour la plupart des Européens du 17e siècle, François de Laval considère la consommation d’alcool comme naturelle dans une journée de travailleurs», écrit Martina de Vries dans le plus récent numéro de Saint François de Laval.

«Dans ses mandements interdisant la traite de l’eau-de-vie avec les Autochtones des 5 mai 1660 et 24 février 1662, il autorise la petite mesure ordinaire de boisson et va même jusqu’à la quantifier: un ou deux petits coups par jour de la petite mesure ordinaire d’eau-de-vie que l’on donne aux gens de travail ou deux petits coups de vin et, pour ceux qui se rendent dans les bois, un pot d’eau-de-vie pour un homme pour huit jours, deux pots pour quinze jours et ainsi de suite à proportion du temps (Édit du Conseil souverain du 26 juin 1669). Au-dessus de cette petite quantité déjà permise, la traite devient interdite, sous peine d’excommunication.»