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mercredi, 8 janvier 2020

Pastorale-Québec: pastorale des personnes malades

«Les prospectives des chercheurs laissent entrevoir que, d’ici une vingtaine d’années, la société québécoise sera une des plus vieilles en Occident», note Gilles Nadeau dans le numéro de décembre de Pastorale-Québec.

«Dans les institutions de santé, le service de la pastorale a cédé la place aux soins spirituels. Les structures paroissiales elles-mêmes sont en pleine transformation, les urgences pastorales s’accumulent. Les paroisses sont interpellées à devenir missionnaires. Les rites autour de la fin de vie changent. La Loi concernant les soins de fin de vie touche tout le monde.»

«Chacune de ces transformations oblige les paroisses à revoir leurs choix pastoraux» dans leur engagement envers leurs membres malades.

L’auteur constate que «même s’il est régulièrement annoncé qu’on peut demander la visite du prêtre à domicile, très peu de demandes sont faites. Les causes identifiées sont: la diminution de la pratique religieuse, les personnes malades de plus en plus souvent hébergées en résidences, la crainte de déranger le prêtre, la messe télévisée, qui comble un besoin… Lorsqu’il y a des demandes pour le domicile, c’est surtout pour l’onction des malades.»

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