Présente aux Journées Saint François de Sales, Gaëtane Larose, ex-présidente de l’AMéCO, a participé à un atelier sur la distance et la proximité journalistiques.
Gauthier Vaillant, journaliste à La Croix, affirme que le travail terrain, le reportage «c’est le meilleur moyen de faire notre travail. Le métier de journaliste s’apprend d’abord en faisant un travail sur soi-même, ce qui permet de se distancer». Comme plusieurs des intervenants, il insiste sur l’importance de prendre de la distance, de saisir la réalité. «La distance n’est pas de la mollesse. Comme journaliste, on n’est pas là pour se mouiller mais pour aider à faire comprendre.»
Directeur de The conversion, Didier Pourquery examine deux facteurs lorsqu’il recrute des stagiaires. Ce sont la curiosité et la générosité. Pour lui, la curiosité dénote de l’ouverture. «C’est aller derrière, c’est poser des questions à ceux avec qui on n’est pas d’accord, c’est aller contre soi.» En regard de la générosité, il dit que c’est la meilleure manière de communiquer. «La générosité se traduit par l’obsession du lecteur, de l’auditeur. On veut partager ce qu’on a vu, de la manière la plus simple.»
Le respect du lectoral est essentiel. Les deux intervenants estiment que parler des histoires de leurs lecteurs fidélise leur lectorat. (