«Depuis que le monde est monde, l’humanité part en guerre pour des questions de territoires et de frontières, de ressources naturelles à exploiter, de régimes politiques à supplanter, de religions à protéger», écrit Pierre Brunette, dans le plus récent numéro de Missions des franciscains.
L’auteur explique que François d’Assise «n’est pas pacificateur à sa naissance».
«Il baigne dans une société qui se bat contre les alliés de la papauté ou des grands empires. François pactise avec une forme de révolte violente pour protéger sa ville et les siens. Il se bat, est fait prisonnier. L’écrivain Julien Green avance même qu’il a peut-être blessé et tué certains compatriotes dans ces démêlés», ajoute-t-il.
«Petit à petit, il dépasse la violence des armes et découvre la conciliation dans la rencontre. De militant convaincu, il devient faiseur de paix.»
Commentaires fermées.
Mario Bard 20 mars 2020
Bonjour Richard, merci de mettre de l’avant ce document. Il est vu par certains comme un recueil de vœux pieux naïfs et dangereux. Au contraire, je crois qu’il pourrait devenir l’une des pierres fondamentales qui servent à construire un monde où règne un minimum de respect entre traditions religieuses. Ce qui est fondamental pour que règne la paix.
Richard Chartier 18 mars 2020
Merci Mario, c’est bien gentil. Nous avons travaillé fort pour offrir aux donateurs et ami-e-s des Missions des Franciscains des réflexions les plus pertinentes possibles pour notre monde d’aujourd’hui autour du thème de la paix, inspiré par le document « La Fraternité humaine, pour la paix mondiale et la coexistence commune » du pape François et du Grand Imam Ahmad Al-Tayyeb.
Mario Bard 17 mars 2020
Quel numéro essentiel ! Merci Richard Chartier. Nos coeurs ont besoin de se rappeler à quel point nous avons besoin d’être toujours pacifier par celui qui peut tout.