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lundi, 21 septembre 2020

Relations: Gaston Miron

«Les pays qui n’ont pas de légende sont condamnés à mourir de froid. C’est à la lecture de ce vers du poète Patrice de la Tour du Pin que Gaston Miron disait avoir entrepris d’écrire celle de son peuple revenu d’en dehors du monde. L’homme rapaillé, paru il y a 50 ans cette année, est ainsi presque instantanément passé au rang de mythe, de légende, tant il incarne la quête d’un peuple qui se débat contre la honte de son infériorisation collective, de son aliénation délirante – culturelle, économique, politique – et qui se hisse à son humanité par l’engagement politique pour la justice et l’indépendance.»

Des mots d’Emiliano Arpin-Simonetti dans le plus récent numéro de Relations.

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