«Comme individu et comme société, nous sommes souvent obsédés par la vitesse, les résultats instantanés, un certain individualisme», écrit Pierrette Daviau dans le premier numéro de l’année d’En son Nom.

«Le temps de pandémie, vécu depuis mars 2020, oblige à ralentir, à réfléchir sur le travail, la vie professionnelle, le sens de la vie. Nous vivons un peu comme en suspension, ne sachant pas et ne contrôlant pas le lendemain: la santé, l’économie, les emplois, les vaccins, etc.»

«Il semble que nous soyons en pèlerinage entre l’ombre et la lumière. Pour plusieurs, l’ombre a pris le dessus: pauvreté, maladie mentale, suicide, violence conjugale. Pour d’autres, ce temps entre deux temps a permis créativité, innovation, solidarité, rebondissement, nouvelles opportunités de recommencement.»