C’est peu après le début du Carême, en 2020, que l’état de pandémie fut déclaré officiellement, au Québec comme sur le reste de la planète. Et voici que cette année, alors que la progression de la vaccination avait insufflé une certaine confiance, un confinement plus sévère était décrété à Québec et à Lévis, à quelques heures des Jours saints», note René Tessier dans l’éditorial qu’il signe dans la revue Pastorale-Québec de mai-juin. Le titre de son éditorial est Un Carême de 400 jours.
«Ces coïncidences du calendrier pourraient-elles nous indiquer quelque chose? Dans la vie chrétienne comme dans l’existence humaine, rien n’est jamais acquis une fois pour toutes. Chaque jour marque un recommencement. Il y aura toujours bon nombre de facteurs que nous ne pourrons pas contrôler; s’il y a une mission qui le confirme, c’est bien la pastorale, où peu de choses dépendent directement de nous.»