«Pour les vacances cet été, il est bien possible que, tout comme l’année dernière, les voyages à l’étranger ne soient pas recommandés. La pandémie ne sera vraisemblablement pas chose du passé. Aussi, il est à parier que bon nombre d’entre nous choisiront de parcourir les routes d’ici plutôt que de s’envoler à la découverte d’autres horizons», écrit Jean Grou dans le numéro d’été de Vie liturgique.

«Si c’est votre cas, je vous invite à porter une attention spéciale aux croix plantées ici et là au bord des chemins, parfois à la croisée de ceux-ci. Certaines sont majestueuses, richement décorées, entretenues avec soin. D’autres portent la marque du temps, sont défraîchies, laissées plus ou moins à l’abandon. Aux yeux de la majorité des gens, sans doute, elles témoignent d’un passé révolu, celui d’une société résolument chrétienne. Mais pour d’autres, elles portent une indéniable force d’évocation. Elles nous rappellent que la foi chrétienne n’est pas enfermée dans les églises et les chapelles. Elle nous met sur la route, à la merci des éléments, et nous attire vers le haut, tout en nous invitant à ouvrir les bras.