Directrice de Relations, Élisabeth Garant estime qu’une minorité ultraconservatrice dans l’Église catholique fait des ravages. Elle en donne pour preuve ce «processus inquisitoire envers 63 partenaires de l’organisme de solidarité internationale Développement et Paix (DP)» ainsi que la récente note de la conférence épiscopale sur la moralité des vaccins contre la COVID-19.

Elle rappelle d’abord que le 25 février, un communiqué conjoint annonçait «la fin de ce soi-disant examen» des partenaires de DP et salue le travail effectué par l’agence de presse Présence.

«Malgré le climat d’omertà qui règne à DP au sujet de l’enquête, Présence information religieuse a tout de même réussi à mettre la main sur une copie dénominalisée du rapport et à en dévoiler l’essentiel le 8 mars dernier», souligne-t-elle en donnant le lien avec un des articles de cette agence. «On y confirme que les accusations témoignant d’une seule préoccupation, celle pour les questions de sexualité, et que l’engagement des partenaires en regard de l’enseignement social de l’Église n’a jamais été pris en considération.»

Quant à l’histoire des vaccins, elle confirme qu’on doit «s’interroger sur le choix des personnes que certains prélats et membres du personnel de la CECC choisissent d’écouter en ces temps de crise»