Au lendemain de la découverte des restes de 215 enfants sur le site d’un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique, «les esprits s’enflamment sur les réseaux sociaux», indique le journal Vers demain.
«Immédiatement, les médias se sont mis en choeur à accuser l’Église catholique, qui était responsable de ce pensionnat à l’époque, d’avoir maltraité les enfants autochtones.»
«On va même jusqu’à incendier des églises», déplore-t-on.
«Il semble de bon ton de nos jours de casser du sucre sur le dos de l’Église, mais le problème dans tout cela, c’est que l’on ne mentionne pas que le grand responsable de cette situation, c’est le gouvernement canadien lui-même, qui a créé ces écoles et les conditions difficiles que les enfants autochtones ont dû subir depuis les années 1880 jusqu’à il y a quelques années, et que c’est lui, le gouvernement, qui devrait offrir ses excuses, au lieu de prendre comme bouc émissaire les communautés religieuses et l’Église catholique.»