«Mine de rien, l’Église catholique est présentement engagée dans la plus vaste opération de consultation de son histoire», écrit Philippe Vaillancourt, rédacteur en chef de Présence, dans le numéro d’avril de Notre-Dame-du-Cap.
«En octobre 2021, le pape François a procédé au lancement officiel du processus menant à l’assemblée du Synode des évêques en 2023 qui doit justement porter sur les exigences de la synodalité dans la gouvernance ecclésiale», rappelle-t-il.
«Au Canada, les diocèses ont adopté diverses approches, souvent en fonction de leurs ressources, plusieurs ne cachant pas avoir été pris de court par l’exigence de la consultation dans un contexte pandémique déjà complexe. Ainsi, alors que certains ont misé sur des questionnaires en ligne, d’autres ont voulu emprunter des chemins plus ambitieux.»
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Onil Perrier 6 mai 2022
Je constate que M.Vaillancourt, comme bien d’autres, voit l’appel du pape à faire synode comme une simple CONSULTATION de trois heures ou de trois jours, avec production d’un document… et puis on retombe dans les vieux sabots. Au contraire, François a compris que l’Église toute entière doit redevenir ce qu’elle était au départ, une ASSEMBLÉE (ecclesia) EN MARCHE. Comme Jésus l’a fait pendant trois ans, les pasteurs doivent marcher au même niveau que les croyants, en cherchant à comprendre ce que l’Esprit a à dire, semaine après semaine, à ceux qui cherchent Dieu dans leur vie. C’est un cheminement très différent de la passivité dominicale à laquelle on a habitué les croyants depuis au moins le concile de Trente ! Le clergé se sent ‘pris de court’ comme vous dites avec raison, car il doit lui aussi apprendre à marcher avec les autres croyants, humblement et en petits groupes fraternels (au lieu de prêcher et de pontifier dans de grandes églises,,,) C’est seulement en ‘synodant’ comme cela que la sainte Église va revivre.