«La visite du pape en sol canadien nous a ouvert les yeux, et ceux du monde entier, sur une page sombre de notre histoire», écrit Stéphane Gaudet, rédacteur en chef, dans le dernier numéro de la revue Notre-Dame-du-Cap.
«L’heure n’était pas à nuancer, à relativiser. Ce n’était pas le moment de défendre l’Église, de rappeler les belles choses qui malgré tout ont pu se faire et se vivre dans ce système funeste. L’heure était à l’écoute des victimes de toutes sortes d’abus, pas seulement sexuels, mais aussi psychologiques, verbaux et spirituels. L’heure était à la repentance.»
«Si certains espéraient que cette visite papale allait clore le sujet, qu’on passerait ensuite à autre chose et n’en entendrait plus parler, le pape lui même a plutôt évoqué un début et non une fin. La route sera longue», conclut-il son éditorial.