«Je suis arrivé à Montréal le 21 décembre 2014 et sur la Côte-Nord deux jours plus tard, dans la neige et le froid. Le lendemain, je devais prendre part à la messe de Noël. Pour mon horloge biologique, à cause du décalage horaire, il était deux heures du matin», raconte l’oblat Nnaemeka Ali à Mathieu Lavigne dans le dernier numéro de Parabole.
«Après une année d’immersion, je me suis occupé, pendant près de sept ans, des communautés de Matimekush-Lac-John (Shefferville) et Ekuanitshit (Mingan), qui sont situées à 540 kilomètres l’une de l’autre. Au cours de ces années, je ne me suis pas seulement impliqué auprès des communautés innus, mais aussi auprès des non-autochtones. Je réclame même l’identité de Nord-côtier aujourd’hui. Je suis à Ottawa maintenant, mais mon cœur sera toujours là-bas, avec eux», indique ce prêtre originaire du Nigéria.