La société Meta (Facebook et Instagram) a finalement mis sa menace à exécution, déplore Sabrina Di Matteo, la présidente du conseil d’administration de l’agence de presse Présence.
«Depuis quelques jours, la majorité des médias, grands et petits, voient leurs contenus disparaître de ces plateformes», ajoute-elle, expliquant que pour Présence, cette décision de Meta a «un impact majeur sur notre lectorat canadien».
«Si vous suivez notre page Facebook, vous aurez constaté qu’elle vous apparaît comme vide. De plus, vous ne pouvez plus partager un lien d’article dans votre propre page Facebook au bénéfice de vos contacts», écrit-elle dans une note acheminée aux abonnés de l’infolettre de Présence qui présente, deux fois par semaine, les titres des articles publiés par l’agence.
Elle suggère quatre options afin de soutenir Présence.
«Si vous recevez cette infolettre, c’est que vous y êtes bien abonné-e. Pensez à encourager d’autres personnes de votre entourage à s’y abonner. Vous pouvez aussi nous suivre sur Twitter (rebaptisé X), qui ne semble pas vouloir empêcher les actualités sur sa plateforme. Surtout, visitez notre site Web pour y lire les nouvelles à la source! Enfin, pensez à faire un don, car tout montant est essentiel pour nous aider dans ce contexte difficile.»
«Nous vous tiendrons au courant de tout développement», écrit Sabrina Di Matteo.
Commentaires fermées.
Mario Bard 19 août 2023
Le comportement de Meta fait penser à celui d’une république de banane, un régime autoritaire et dictatorial. Peut-être faut-il penser à un autre moyen de vivre nos réseaux sociaux ? Si beau pour une compagnie qui dit faire la promotion de la liberté d’expression…
Marie-Claude Lalonde 18 août 2023
Quelle belle idée de Meta! Le contenu de Présence tout comme le contenu des autres médias canadiens sont essentiels à notre société. De plus, nous ne savons pas ce qu’il adviendra des OBNL ou organismes de charité qui, pour réaliser leur mission, donnent aussi du contenu informatif. L’unique but de tout ça est que les riches continuent à s’enrichir, même au détriment du droit de parole dans l’espace public.