«Depuis des mois, les États-Unis, le Core Group et les Nations Unies font mine de ne pas savoir que la terreur semée par des gangs armés en Haïti se déploie parce qu’ils en nourrissent depuis longtemps le terreau», dénonce Catherine Caron dans le plus récent numéro de Relations. «Ils persistent à soutenir le premier ministre Ariel Henry, autocrate non élu et illégitime, soupçonné d’être lié aux bandes à l’origine de l’assassinat du président Jovenel Moïse.»
En conclusion de son éditorial, Catherine Caron lance qu’«une réelle solidarité avec le peuple haïtien passe plutôt par l’écoute de ses propositions, le respect immédiat de son droit à maîtriser librement son destin et la fin d’une sorte de tutelle qui ne dit pas son nom».