Le mouvement de Vers Demain a-t-il un avenir?, demande le rédacteur en chef de la revue dans le plus récent numéro de cette revue.
Dans un texte de trois pages, Alain Pilote explique que Vers Demain «fait face à des défis pour l’avenir auxquels nous devons nous attaquer dès maintenant».
C’est pourquoi au mois de mai, «les directeurs et principaux membres actifs de Vers Demain se sont réunis pour réfléchir aux moyens utilisés par Vers Demain pour transmettre le message de ses fondateurs, Louis Even et Gilberte Côté-Mercier, examiner quel est ce message, s’il doit être adapté pour aujourd’hui, et enfin, trouver les moyens les plus adaptés et efficaces pour que ce message soit bien compris par les générations actuelles, et que l’œuvre de Vers Demain puisse continuer d’exister malgré les différents obstacles.»
Le rédacteur en chef reconnaît que les abonnements à Vers Demain diminuent. «Il y a moins d’apôtres, de pèlerins qui font la visite des familles. Et on sait que les gens — les Canadiens français en particulier — sont de moins en moins pratiquants. Faut-il abandonner notre message religieux, ou l’adapter, pour rejoindre ces gens?»
Mais, écrit-il, «le défi le plus urgent pour notre mouvement est celui de la relève: qu’on le veuille ou non, nous vieillissons tous d’un an à chaque année, et personne d’entre nous n’est immortel. Donc si personne ne vient pour nous remplacer, c’est mathématique, le nombre des membres (plein-temps permanents à Rougemont et apôtres locaux) diminue, et tombera à zéro ou presque
si rien n’est fait pour changer la tendance.»