Au terme des Journées d’études François de Sales, à la question Les médias catholiques auront-ils toujours une audience et à quelles conditions?, notre collègue Jean-François Bouchard (Bayard-Novalis), appelé à remplacer le conférencier absent, s’est montré relativement optimiste quant à l’avenir des imprimés catholiques. Il ajoute que le changement des modèles économiques bouscule la presse tant séculière que religieuse. Tous les titres ne survivront pas. Dureront ceux qui font preuve de rigueur, de liberté et de compétence.

L’ensemble des conférences et des ateliers a démontré que la presse catholique française est vivante, diversifiée et colorée. Citons en exemple les imprimés paroissiaux qui impressionnent par leur nombre, autour de 2000 en France, et la quantité de bénévoles qui y sont engagés, par conviction.

La presse catholique française vit des réalités comparables à celles de l’Amérique du Nord. Au plan social, on sent un sentiment d’inquiétude généralisé, ce qui fragilise aussi le monde des publications catholiques.

Les questions traitées et les témoignages entendus pendant ces 18e Journées d’études François de Sales ouvrent tout de même la porte à l’espérance et invitent les médias catholiques de même que les milieux ecclésiaux à s’affirmer dans la sphère publique. (Texte et photo: Gaëtane Larose et Claire Du Mesnil)