«Le rapport à la finitude est donc bien une souffrance spirituelle transversale. Elle émerge et s’enracine dans la réalité psycho-spirituelle d’un corps qui prend de l’âge. Année après année, ce corps se détériore jusqu’à devenir l’annonciateur d’une fin annoncée, mais pas encore intégrée», écrit Jean-Marc Barreau, dans le plus récent numéro du Bulletin CRC consacré à la fin de la vie.
«Dès lors, l’accompagnement consiste à faire que cette fragilité transversale ainsi que chacun de ses corollaires – perte des forces vitales, perte d’autonomie (physique, psychique, relationnelle) – devienne non pas un lieu de culpabilité et de crispation, mais bien un lieu d’ouverture. Tel est le défi de l’accompagnement. Permettre au patient d’accepter telle fragilité visitée pour qu’accompagnée, elle se mute en vulnérabilité.»