«À l’automne 1973, Phyllis Webstad a 6 ans. Elle se prépare à entrer dans un pensionnat autochtone près de Williams Lake, en Colombie-Britannique. Pour l’occasion, sa grand-mère lui offre une belle chemise orange que Phyllis a choisie, à l’image de sa joie de commencer l’école. Mais, au pensionnat, on la contraint de remplacer ses vêtements par l’uniforme du lieu. Elle ne reverra jamais sa jolie chemise. Pour Phyllis, cette perte deviendra le symbole de la rupture de ses liens familiaux et culturels, le premier de plusieurs gestes déshumanisants subis au pensionnat», explique le plus récent numéro du bulletin Confluents, la publication de Mission chez nous.
«L’histoire de Phyllis a inspiré la Journée du chandail orange qui se tient chaque année, le 30 septembre. Depuis 2013, cette journée est l’occasion de donner la parole aux personnes marquées par leur passage souvent douloureux dans les pensionnats autochtones et de rappeler à la société canadienne que chaque enfant compte, peu importe son origine.»