Le belge Robert Molhant est décédé subitement dans la nuit de lundi à mardi. Secrétaire général de l’OCIC (Organisation catholique internationale du cinéma) de 1979 à 2001, Robert Molhant a oeuvré à la création de Signis, l’association née de la fusion de l’OCIC et de UNDA (Association catholique internationale pour la radio et la télévision). Il fut secrétaire général de Signis de 2001 à 2005.
« Au cours de ces vingt-sept années de fonction, Robert Molhant a pu rencontrer de nombreux cinéastes et professionnels du monde du cinéma, de la radio et de la télévision. Il a œuvré pour que ces milieux reconnaissent l’OCIC et puis SIGNIS comme organisation professionnelle, contribuant au développement de médias de qualité, partout dans le monde, s’efforçant de donner une voix aux sans voix et un visage aux sans visage. Il a ainsi favorisé des formes de présence de l’Eglise catholique dans les lieux et les courants culturels, pendant plus d’un quart de siècle», écrit Signis.
Robert Molhant a aussi été président du CREC (Centre de recherche et d’éducation en communication), un centre de formation fondé par l’oblat Pierre Babin en 1971 à Écully, en France.
Depuis quelques années, il tenait à jour un blogue où il rédigeait ses réflexions et ses souvenirs dans les univers des médias et de l’Église. En 2015, il rappelait quelques faits du 56e festival de Cannes, tenu en 2003. «Voilà que Denys Arcand, le réalisateur de Jésus de Montréal et du fameux Déclin de l’Empire Américain, ravit les suffrages du public… et qui sait peut-être ravira-t-il ceux du jury? Avec humour et une volée de traits corrosifs, il redépeint ce Canada après plus de quarante ans de révolution tranquille. Mais son propos est tout en profondeur, posant un regard sur les valeurs de la vie, les relations familiales, le poids de l’argent, et même la dignité de la mort. Son titre: Les invasions barbares.»