La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches, écrit Jasmine Johnson dans le numéro de janvier-février d’Église de Trois-Rivières. «J’en ai moi-même fait l’expérience, de façon plus particulière, en 2000; suite à des complications dues à une chirurgie. Un 9 février, je sens que la vie me quitte peu à peu. La peur au ventre, mon premier réflexe fut de demander l’aide du corps médical. Comme je ne savais pas ce qui m’arrivait, je devais leur faire confiance, sans crainte, laisser ma vie entre leurs mains. Mon deuxième réflexe fut de prier; demander à Dieu de prendre soin de moi et des miens, si toutefois il devait m’arriver quelque chose. Et c’est le noir total! La vie fait place à la mort. Grâce au travail inlassable des médecins et du personnel soignant, le désespoir a fait place à l’espérance, je suis réanimée.»