«Notre printemps a été marqué par une expérience humaine difficile, alors que nous avons été pratiquement forcés à l’isolement chacune et chacun chez soi. Nous l’avons fait pour nous protéger, pour prendre soin les uns des autres et pour donner une chance à nos anges gardiens de soigner toutes les personnes touchées par la maladie. Mais quel sacrifice cela a été! Notre société n’a pas fini d’en mesurer les conséquences», écrit Mgr André Gazaille, évêque de Nicolet, dans le plus récent numéro d’En communion.

«L’Église, à travers le monde, a souffert de cette crise. L’interruption des rassemblements à l’Église a contraint une majorité de personnes au jeûne eucharistique. Il nous a même été impossible de célébrer ensemble le grand mystère pascal. L’accompagnement spirituel et catéchétique a été réduit à ses gestes les plus essentiels. Notre Église, en manque de moyens, a dû mettre à pied temporairement beaucoup de ressources pastorales», ajoute-t-il.