«Comment se mettre le cœur à la fête, quand on sait qu’il y aura peu de personnes avec qui célébrer? On nous prépare à vivre des rassemblements modestes, à Noël, qu’ils soient familiaux ou en petite assemblée ecclésiale. Tout porte à croire – et c’est un défi pour nos communautés – qu’il n’y aura pas plus de 25 personnes admises à l’église pour la fête de la Nativité. Pas davantage que pour les quatre dimanches précédents, ceux de l’avent, qui nous préparent spirituellement à Noël», écrit Jacinthe Lafrance dans le numéro de novembre d’En communion.
«Alors que c’est bel et bien dans la condition humaine que Dieu s’incarne en notre monde, nous voici contraints à l’accueillir en assumant notre propre condition de dépouillement social, affectif et souvent matériel, qui est la nôtre depuis des mois.»