«Le présent dossier consacré à l’accueil sans réserve de la Beauté et de son mystère me ramène à une expérience vécue dans l’enfance. Mon père nous a un jour convié, mes deux sœurs et moi, à venir toucher une fascinante bulle de mercure liquide venant de s’écouler d’un thermomètre brisé. Malgré nos efforts pour tenter, à tour de rôle, d’immobiliser le brillant métal sous nos doigts, il se dérobait dès qu’on croyait enfin le toucher. La beauté de ce métal liquide est restée pour moi un mystère, une expérience avec l’insaisissable», note Diane Marleau, dans le numéro d’été d’En son Nom.