La rédactrice Catherine Blanchette publie dans le plus récent numéro d’Ensemble (archidiocèse de Sherbrooke) un texte sur deux églises – vendues ou mises en vente – récemment, celles d’Eastman et de Waterville.
«Avant de choisir de vendre, les communautés tentent le tout pour le tout pour assurer la survie de l’église. Mais, il arrive un temps où l’on doit se rendre à l’évidence, et certaines possibilités s’avèrent somme toute satisfaisantes. À Eastman, c’est la municipalité qui a fait l’acquisition de l’église pour un montant symbolique d’un dollar. Une entente d’utilisation des lieux s’en est suivie. À Waterville, l’église a été plutôt mise en disponibilité afin de lui trouver une nouvelle vocation. La communauté chrétienne de Waterville utilise désormais la chapelle des religieuses du Collège François-Delaplace pour les célébrations dominicales», explique-t-elle.
«À Eastman, on voyait venir la situation depuis environ cinq ans. Des analyses et des projections financières arrivaient à la conclusion que d’ici quelques années, les caisses seraient vides. À force de dépenser pour l’entretien du bâtiment, le budget pour les activités pastorales était compromis. Une entente, sous forme de document légal, s’est donc négociée avec la municipalité qui a acheté l’église et tous ses bâtiments, tels que le presbytère. En contrepartie, la communauté a obtenu, pour un minimum de 15 ans, le droit exclusif d’utilisation des locaux de sacristie et l’accès aux salles de rencontre par le biais d’un système de réservation.»