Renelle Lasalle, du comité de pastorale de la Mission Saint-Georges du Lac Simon, explique dans le numéro de mai du Bulletin de communications (diocèse d’Amos) qu’«étant donné tous les drames vécus au Lac Simon [communauté algonquine] depuis janvier 2016, nous avions ajouté un rite à la veillée pascale, celui de brûler des petites croix en les jetant au feu nouveau. Ce geste se voulait une façon de vivre symboliquement le passage à une vie meilleure et de laisser toutes nos souffrances à Dieu».
Le matin de Pâques, un homme se présente à l’église. «Son expérience au pensionnat indien l’avait éloigné de la religion catholique. Cependant, il voudrait entrer et faire une petite prière. J’en profite pour lui faire un cadeau», écrit la religieuse. Elle lui dit alors: «Monsieur, je vous offre cette petite croix en symbole de tout ce que vous avez vécu de douloureux au pensionnat. Quand vous vous en sentirez capable, brûlez cette croix! Ça n’a pas de bon sens de garder toute cette colère en vous.»
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