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jeudi, 4 avril 2024

Info-diocèse: déception du vicaire général

L’abbé Serge Pelletier, vicaire général du diocèse de Saint-Hyacinthe, indique qu’il est déçu d’un récent article rédigé par le journaliste Jean-Luc Lorry du quotidien La Voix de l’Est.

L’article de Jean-Luc Lorry a été publié par Le Soleil. Il est intitulé Reconversion des églises : «Nous ne sommes pas des gardiens de musée».

Ce journaliste «s’est présenté avec l’intention d’écrire un article sur la fête de Pâques», raconte  l’abbé Pelletier. «L’entrevue a été des plus agréables, portant principalement sur la vie, les défis et l’avenir de nos communautés chrétiennes. J’ai pu lui partager mes espérances et mes joies.»

«Quelle ne fut pas ma surprise de constater que finalement, l’article porte davantage sur la situation économique des églises», déplore-t-il. Il ajoute que «certains de mes propos ont aussi été déformés», sans indiquer lesquels. Mentionnons que le vicaire général est cité six fois dans cet article.

Dans la publication Info-diocèse, l’infolettre du diocèse de Saint-Hyacinthe, l’abbé Pelletier invite les fidèles à «prendre cet article avec un grain de sel». Il entend aussi «écrire au journaliste pour lui faire part de [sa] déception».

Commentaires

  • Michel Boutot 12 avril 2024

    Je ne suis pas journaliste. Cependant, à lire des articles ici et là, on dirait que la tendance qui semble prendre de la popularité et de l’ampleur est la suivante: on se fait « justicier de la vérité » en centrant les résultats de son analyse davantage sur une interprétation d’abord individuelle et personnelle. Bien entendu, quand on analyse un fait d’actualité et que l’on écrit un article, on finit toujours par y « mettre quelque chose » de son interprétation. Cela va de soi. C’est sans doute aussi une des tâches importantes du ou de la journaliste, me semble-t-il! Cependant, que ce soit sur l’Église ou autre, j’ai l’impression que l’on y va avec les « prêts à penser » et analyses à la mode. Ces dernières m’apparaissent la plupart du temps biaisées… Ne pourrait-on pas donner davantage une place à l’interprétation de « l’autre » dans le débat d’un sujet qui me semble une étape importante dans l’analyse d’un fait? N’est-ce pas ce qui est en jeu ici : la place de l’autre et de soi dans l’interprétation de faits! Pourrait-on alors parler d’un certain manque d’approfondissement au profit de la rentabilité et de l’efficience?

  • Mario Bard 5 avril 2024

    Personnellement, je crois que l’article de La Voix de l’Est est bien écrit et ne porte pas préjudice à l’Église comme d’autres articles, mensongers ou nons, ont pu le faire dans le passé par des médias qui ont, finalement, un biais évident. En tout les cas, c’est une bonne idée que l’Abbé Pelletier éclaircisse avec le journaliste. Je le répète : le journaliste n’est pas la courroie de transmission de ce que nous lui disons. Il peut et a le droit d’utiliser des propos dans le cadre d’un article plus large. Par contre, je peux comprendre la déception quand on s’attend à autre chose. À suivre :-).

  • Mario Bard 5 avril 2024

    Écrire au journaliste est une excellente idée. Au lieu de toujours  »subir » des articles qui déforment ce qui a été déclaré – c’est ce que l’abbé prétend ici – il vaut mieux entrer en dialogue avec le journaliste et pointer de manière respectueuse vers ce qui, selon vous, déforme le sens de vos mots. Par contre, attention : un journaliste n’est pas un relationniste et n’est pas le porte-parole de ce que vous voulez dire. En tous les cas, le dialogue respectueux est toujours la meilleure voie. Il y a aussi le courrier des lecteurs. Enfin, dans les pires des cas, il faut soumettre l’article au Conseil de presse. En d’autres temps – lol – j’ai moi-même fait l’objet d’un article peu flatteur de la part d’un média culturel du Plateau Mont-Royal, aujourd’hui disparue. J’étais décrit avec mes coreligionnaires du relais mont-royal comme un illuminé. Lors de l’entrevue, le jeune journaliste m’avait pourtant parue assez ouvert à ce que l’on faisait et je ne m’attendais pas à ce résultat, où nous étions dépeints assez négativement. Sa vision de nous n’était pas la même. Je n’ai pas été plus loin que de mettre le journal en question… au recyclage. 😉

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