Avant la crise que l’on connaît, Pierre Gosselin, dans le numéro de mars de Jésus Marie et Notre Temps, discute du carême, ce moment où «chaque croyant est invité à se mettre littéralement en quarantaine».
«L’actualité de ces jours-ci nous rappelle douloureusement combien c’est toute notre Église qui est mise en quarantaine, ici et partout, et il est clair que cela va durerbeaucoup plus longtemps que les quarante jours habituels ! Chaque semaine amène son lot d’histoires d’horreur: des reportages, des livres et même des films nous parlent de dérives morales et nous décrivent des comportements coupables ou des silences complices qui mettent en cause certains membres du clergé, des religieux, des évêques et autres membres de la hiérarchie catholique. Devant tant de témoignages concordants, un grand nombre de nos contemporains appelle la fin de cette institution malade et perverse tandis que les fidèles, tristes et scandalisés, ne peuvent que constater que toutes ces histoires ne sauraient être fausses, malheureusement.»