«Quand il est question de journalisme et de médias, ce sont souvent les mêmes voix qui se font entendre. Des hommes et des femmes d’expérience, qui nous ont servi de modèles, qui nous ont inspirés et qui nous inspirent encore. Nous n’enlevons rien à l’immense apport de ces éminences à la profession, que ce soit par leur travail sur le terrain ou leurs réflexions subséquentes», peut-on lire dans Prendre parole. Lettres de la (plus si jeune) relève journalistique, un livre qui vient de paraître.
«Cela dit, bon nombre de ces réflexions sont encore aujourd’hui teintées d’une certaine nostalgie envers un âge d’or du journalisme où tout était possible et durant lequel les ressources étaient au rendez-vous. Il s’agit d’une période que nous, jeunes loups, n’avons jamais connue et à laquelle nous avons seulement le droit de rêver. Peut-être que si nous avions vécu cette ère d’abondance, nous serions aussi amers face à la profession telle qu’elle s’exerce actuellement», écrivent les auteurs de ce bouquin rédigé sous la direction de Marie-Ève Martel (La Voix de l’Est) et de Gabrielle Brassard-Lecours (journaliste indépendante).
Commentaires fermées.
Mario Bard 8 mai 2021
Marie-Ève Martel était présente au congrès de 2019. J’ai aussi bien hâte de lire ce livre.
Louise Stafford 7 mai 2021
Je n’ai pas encore eu la chance de lire ce livre. Merci à vous les jeunes journalistes de faire connaître votre voix à travers ce livre. Je vous encourage à persévérer dans ce beau métier de journalisme. Vous n’avez pas connu l’âge d’or, mais vous pouvez certes témoigner de votre temps et apporter un vent de nouveauté et de fraicheur.