Présente aux Journées Saint François de Sales, Gaëtane Larose a acheminé ces notes au terme de la première journée de travail.
S’adressant aux congressistes des 23e JSFS via une vidéo, Jean Vanier affirme que les gens ont besoin d’entendre des vérités. Il les a invités à découvrir les grands dangers du monde actuel afin d’apporter des signes d’espérance, des directions vers où aller. Il leur recommande de toucher les cœurs, de communiquer une vérité dans un monde qui se complait dans des demi-vérités. «On est là, toujours humble. Aimez-vous les uns les autres», dit-il.
Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, cite Bernadette Soubirous comme un modèle de croissance. Elle a transmis une semence, sans essayer de convaincre; la graine a germé et a grandi.
Paolo Ruffini, premier préfet laïc du dicastère de la Communication, a centré son intervention à partir du message du pape François pour la Journée mondiale des communications sociales. «On peut aider le monde à trouver la vérité. La vérité se nourrit du dialogue. Le travail du journaliste consiste à illustrer la vérité, la bonté, le bien, la beauté. Celui qui cherche la vérité est humble.» Il a dénoncé le relativisme du monde actuel.
Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle, parle aussi d’un contexte de relativisme où il importe d’être enraciné dans des convictions léguées par ceux qui nous ont précédés. Il déplore le «culte de l’efficacité, devenu une norme en politique». Cette façon d’agir fait demeurer dans des eaux superficielles. Il soutient que «parce qu’enraciné, je peux parler à l’autre, au-delà des camps politiques.» C’est ce qu’il appelle «les eaux souterraines». Il affirme que la vérité «rend humble».
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Mario Bard 3 février 2019
Merci Gaétane! Très intéressant de lire tes quelques notes.