«Depuis environ deux mois, Haïti connaît des jours difficiles. La crise sociopolitique se détériore. La violence augmente. L’insécurité règne. La faim et la soif sont le vécu quotidien. Le peuple s’enfonce dans l’abîme», écrit Hernio Carrié dans la revue Khaoua.

«Partout les routes sont barricadées, les services publics fonctionnent au ralenti, les portes des écoles restent fermées. Des pneus enflammés augmentent la pollution. Telle est la situation désastreuse du peuple haïtien.»

«Nos politiciens sont sourds, aveugles et même inconscients devant la misère du peuple, leur peuple», ajoute-t-il.